L’exposition
« Pivot »* s’articule autour de l’idée de réenchantement, de
réirrigation, de décloisonnement,
de jeu et de détournement.
Sur une proposition faite par Céline Lachkar, partie d’un
recueil de dessins cheminant de la surface en profondeur, d’une vision
séparatrice à une vision réenchantée, Veronica Seidel et Emmanuelle Jenny ont
été invitées à enrichir et ouvrir cet axe de réflexion.
Veronica Seidel part du dessin et de sa lecture. Elle a
invité un enfant de 5 ans à dessiner sur des papiers de grand format, puis
poursuit sur le même support ses propositions de lecture du réel. Dans un autre
travail, elle écrit des mots polysémiques-bilingues, et en propose une synthèse
par le dessin.
Emmanuelle Jenny utilise l’art du décalage et du
détournement. Elle se réapproprie et transforme les supports administratifs,
ces documents qui rythment la vie du lieu, omniprésents et pourtant invisibles, et en fait une
nouvelle lecture.
A travers ces trois démarches artistiques, le lieu est
appelé à se mirer autrement, de manière plus poétique, à se subtiliser par des
points de sortie, voire des sorties de cadre, comme autant de points de pivot.
* « Dent de peigne du tisserand » ou
« aiguille » dans l’étymologie.
Point gracieux
à partir duquel on peut lever le plus lourd.
Point de concentration. Soutien, appui, milieu de la
balance.